Bion Joëlle et Fadiga Mohamadou, qui prétendent être des marqueteurs réseaux au service de la société d’’’E-commerce’’ dénommée Qnet, ont été condamnés chacun par les juges de la section de tribunal de Séguéla à trois mois de privation de liberté pour les délits d’escroquerie et de tentative d’escroquerie à l’encontre du géniteur de Koffi N’da Elysée à qui ils ont soutiré frauduleusement la somme de 50 000 francs et essayé de prendre également 950 000 francs CFA.
De l’énoncé des faits, il ressort que la prévenue Bion Joëlle, promotionnaire de Koffi N’da Elysée avec qui elle a fait le cycle primaire, rentre en contact avec celle-ci et lui fait miroiter la possibilité d’intégrer l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS) dont elle rêve. Elle la rassure qu’elle-même est en formation à l’antenne de Korhogo. Ce, avec le concours de sa tante, Mme Bohoussou, enseignante dans cette école spécialisée et de son mari, douanier de son état.
Du montant d’un million de francs CFA convenu, un acompte de 50 000 francs représentant les frais d’inscription est réclamé et versé par mobile money par le père de Koffi N’da Elysée. Rendez-vous est pris à Séguéla où Bion Joëlle et son acolyte Fadiga Mohamadou se faisaient passer, au téléphone, pour monsieur et madame Bohoussou, pour rentrer en possession des dossiers et du reste de l’argent.
« On a fait ça pour que quand il y allait avoir l’argent, on allait lui présenter les produits de Qnet et acheter pour elle», s’est défendue la prévenue qui semblait être la cheffe du groupe.
Koffi N’da Elysée, étudiante à Bouaké, rend compte à son père qui flaire l’arnaque à mille lieux. Il se rend donc d’Abidjan à Séguéla et, aidé par les gendarmes, tend un guet-apens aux filous à qui il fait croire qu’il vient de leur faire parvenir les 950 000 francs restant par le biais d’une compagnie locale de transport.
En leur reconnaissant des circonstances atténuantes du fait qu’ils soient des ‘’délinquants primaires embobinés’’, selon le substitut du procureur, et qu’ils sont des jeunes gens à qui il faut donner la chance de se racheter, de l’avis du président de l’audience, les magistrats ont décidé de les condamner à trois mois d’emprisonnement, 300 000 francs d’amende et 51 000 francs de dommages et intérêts à payer au père de Koffi N’da Elysée qui s’était constitué partie civile.
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